Après une scolarité éclectique entre école de fille catholique, école Steiner et l’auto-école (se faire l’école toute seule à la maison), elle fait des études universitaires en art et en théâtre.
Mais ses compétences universitaires, ne lui permettant ni de réparer un robinet, ni de réussir des œufs à la neige, elle intègre le Théâtre du Jour et l’Ecole de Mime, Magénia.
Elle pratique plusieurs styles de danse, classique, contemporaine, barathanatyam et apprend le violoncelle a 25 ans (pour le malheur de ses voisins).
Elle fonde et dirige deux compagnies de théâtre dans laquelle, elle excelle en femme-orchestre, mariant tour à tour les rôles de machine à café, repriseuse de costume, consolatrice des dépressions chroniques des comédiens, porteuse de décors et comptable.
Elle se spécialise dans les casseroles brulées et le théâtre balinais.
Oui, elle a bien joué la lutine pickpocket (Monsieur Sel et madame Sucre)
Oui, elle a bien kidnappé des gens dans la rue pour les forcer à écouter des poèmes d’amour dans une camionnette (Corps Poétique Expéditionnaires)
Oui, elle a bien traversé l’Aquitaine à pied (et essouflée) de village en village pour obliger le public à éteindre sa télé. (Un théâtre qui marche, Philippe Fenwick)
Oui, elle a sillonné la Russie de théâtre en théâtre avec le décor en bagage, pour s’opposer à la mafia russe (Atavisme). Non peut-être ce n’est pas tout à fait vrai…
Voyageuse intrépide, elle traverse Paris sur son vélo et baragouine des langues obscures (comme le Jesuisenretardpoussezvous ou le bordeljaivraimentpasletemps).
A 40 ans passés, après un mariage, un divorce, un enfant et toujours pas de chat, elle a choisi de rapetisser en écrivant des romans et albums pour les moins de 15 ans, interdit aux grands.